Manama

Entre voix parlée et voix chantée, créole et français, dans une ambiance électrique, se tisse un rituel d’expiation des violences pour réaffirmer le besoin de soin communautaire et le désir de vie.

Cette performance apparaît une fois par an, au cours des 13 jours qui précèdent et qui suivent le 13 août, date d’écriture du texte et du suicide de l’auteur.

Un solo d’Anooradha Rughoonundun. D’après Manama (les mots oubliés) de Vinod Rughoonundun et Kamayang d’Ann O’Aro. Coaching vocal : Alain Casalis.

« que sais-je manama, que sais-je de ces coraux qui t’ont lacéré les flancs ? que sais-je de ce trop de sel qui t’a brûlé les espérances ? que sais-je de toi et que tu n’as pas dit ? »

Manama a été performé au Plan d’eau de Veynes, au Festival En Cavale, à l’Institut Français à Maurice et au Festival La houle des mots.