Canne à sel

Une fille marche dans les rues de Paris. A la mort de sa mère, elle a reçu pour héritage une pierre de sel. Canne à sel est un voyage sonore fait de bruits, de poésie, de conte et de musique. En créant une succession d’images mentales chez le public, il propose un rapport sensible pour un récit post-colonial.

De et avec : Clémence Schiltz (viole de gambe) et Anooradha Rughoonundun (texte et interprétation).

Canne à sel est publié aux éditions Le Pôticha. Le texte est lauréat 2022 de la Bourse du bivouac des comités de lecture 2022 (La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon). Il fait partie de la sélection 2021 de Troisième Bureau.

Canne à sel est passé par : festival Textes en l’air / le Couvent des Carmes ; les Rencontres d’été de La Chartreuse ; festival Mens Alors! ; festival Regards Croisés (TMG) ; festival Quartier des libertés (Cirque royal de Bruxelles) ; festival Nous n’irons pas à Avignon.

« Le voisin débarque dans la cuisine. Il me regarde et j’entends que je crie. Je crie depuis quelques minutes. Il demande ce qui se passe, je lui aboie ma mère est morte comme pour le lui reprocher. Ma mère est morte, je lui crie. Là-bas, à Paris, là où elle fuit son île, on a retrouvé son corps diabétique. Et mon corps, paralysé dans la cuisine et les mains encore dans l’évier, mon corps on vient le chercher en voiture et on le met dans l’avion en direction d’elle. »